Couche 7, située tout en haut du modèle OSI. Elle correspond aux services qui sous tendent directement les applications utilisateurs : utilitaires de transfert de fichiers, accès aux bases de données, messagerie... C'est une interface par laquelle les applications accèdent aux services du réseau. Les protocoles de la couche application peuvent être eux - mêmes des programmes, tel FTP, à moins qu'ils ne soient utilisés par d'autres programmes pour rediriger les données vers le réseau, tel SMTP.
Couche 6, elle détermine le format utilisé pour échanger des données entre les ordinateurs du réseau. On peut la considérer comme le traducteur du réseau. Quand des ordinateurs hétérogènes ( Unix et Microsoft ) doivent communiquer, il faut effectuer une dose de traduction et de réorganisation d'octets. Sur l'ordinateur émetteur, la couche présentation traduit les données, de façon que le format issu de la couche application soit remplacé par un format intermédiaire communément reconnu en un format utilisable par la couche application. La couche présentation se charge de la conversion des protocoles, de la traduction et du chiffrement des données, de la conversion du jeu des caractères ainsi que de l'exécution de commandes graphiques. La couche présentation s'occupe également de la compression des données, qui permet de réduire le nombre de bits à transmettre.
Couche 5, elle permet à deux applications installées sur des ordinateurs différents de créer, d'utiliser et de clore une connexion appelée session - dialogue hautement structurée entre 2 postes. Ex : telnet - Cette couche effectue la reconnaissance des noms et les autres fonctionnalités nécessaires pour permettre à deux applications de communiquer sur le réseau.
Couche 4, elle fournit un niveau de connexion supplémentaire au dessus de la couche session. Elle garantit que les paquets seront reçus sans erreur, dans l'ordre et sans perte ni duplication de données. Coté émetteur, cette couche réorganise les messages : elle découpe des messages longs en paquets plus petits et elle regroupe les petits paquets pour en faire de plus gros. Cela permet de transmettre les paquets plus efficacement sur le réseau. Coté récepteur, la couche transport ouvre les paquets, ré assemble les messages d'origine et envoie en principe, un accusé de réception. Si, un paquet dupliqué arrive, la couche transport s'en aperçoit et ignore ce paquet.
La couche transport fournit du contrôle de flux et du traitement d'erreur ; en outre, elle participe à la résolution de problèmes relatifs à l'envoi et à la réception de paquets. TCP et SPX sont des exemples de protocoles de la couche transport.
Couche 3, elle se charge de l'adressage des messages et de la traduction des adresses et noms logiques en adresses physiques. Elle détermine également le chemin suivi par les messages entre l'ordinateur source et l'ordinateur cible. Elle détermine la route en fonction de l'état du réseau, de la priorité du service et d'un certain nombre de facteurs. En outre, cette couche gère les problèmes de trafic sur le réseau : commutation et routage des paquets, contrôle de l'engorgement des données...
Si la carte réseau du routeur ne peut pas transmettre un bloc de données de la même taille que celui envoyée par l'ordinateur source, la couche réseau sur le routeur découpe les données en unités plus petites. Sur l'ordinateur de destination, la couche réseau rassemble les données. IP et IPX sont des exemples de protocoles de la couche réseau.
Couche 2, elle envoie à la couche physique les paquets issus de la couche réseau. Elle contrôle les impulsions électriques qui entrent sur le câble et qui en proviennent. Sur l'ordinateur récepteur, la couche liaison regroupe dans des paquets les bits bruts provenant de la couche physique - un paquet est un conteneur de données doté d'une structure logique et organisée - la représentation électrique des données ( arrangement des bits, méthodes d'encodage des jetons ) n'est connue que de cette couche.
La couche liaison est chargée de transférer, sans erreur, les paquets entre les ordinateurs, par l'intermédiaire de la couche physique. Cela permet à la couche réseau d'anticiper une transmission virtuellement fiable sur le réseau.
Lorsque la couche liaison envoie un paquet, elle attend en principe un accusé de réception de la part du destinataire. La couche liaison du récepteur détecte tous les problèmes qui auraient pu survenir sur le paquet lors de la transmission. Il y'a réemission des paquets qui n'ont pas fait l'objet d'un accusé de réception ou qui ont été altérées.
Couche 1, elle est située tout en bas du modèle OSI. Cette couche transmet le flux de bits, brut et non structuré, par l'intermédiaire d'un support physique ( par exemple, le câble du réseau ). La couche physique n'est concernée que par le matériel ; elle gère tous les aspects de la création et de la gestion du lien physique entre les ordinateurs. En outre, elle transporte les signaux qui transmettent les données générées par toutes les couches supérieures.
Cette couche définit la façon dont le câble est connecté à la carte réseau et la méthode de transmission qui servira à envoyer les données sur le câble. La couche physique fournit de l'encodage des données et de la synchronisation de bits. Elle est responsable de la transmission des bits ( 0 et 1 ) entre les ordinateurs, garantissant que si l'émetteur envoie un 1, le récepteur recevra bien un 1 ( et pas un 0). Comme chaque type de câble transmet les bits différemment, la couche physique définit également la durée de chaque impulsion, ainsi que la façon dont chaque bit est traduit en impulsion électrique ou lumineuse pour le câble réseau.
A propos de cette couche, on parle souvent de couche matérielle. Bien que les autres couches puissent être mises en ouvre sous formes de microprogramme ( carte réseau PXE ) et non de logiciels, ce sont des couches logicielles par comparaison avec cette première couche.
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Application
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Pilotes de systèmes de fichiers
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Service serveur Service client Pilotes NTFS et FAT |
Application
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Présentation
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API
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Session
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Pilotes de systèmes de fichiers et redirecteurs
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Transport
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Protocole de transport
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Netbeui, Nwlink, TCP/IP, et DLC
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Interface TDI
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Réseaux
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Protocoles de transport
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Liaison
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Pilotes de cartes réseaux
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Wrappers et pilotes NDIS Carte réseau - (ethernet, token ring, FDDI....) |
NDIS 3.0
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Physique
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Pilotes de cartes réseaux
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Pour simplifier le modèle, NT comprime les sept couches du modèle OSI pour en faire trois. NT utilise des pilotes pour assurer la communication entre le système d'exploitation et le réseau.
Les deux couches inférieures du modèle OSI concernent le matériel : carte réseau et câblage. Afin de définir de manière plus précise les exigences imposées aux matériels opérant au niveau de ces deux couches, l'IEEE a enrichi la norme OSI au niveau des spécifications relatives aux cartes et aux câbles. Ce projet est connu sous l'appellation projet 802.
Ce projet définit des normes pour les composants physiques d'un réseau ( cartes et câblages), gérés au niveau des couches physiques et liaison du modèle OSI. Ces spécifications établissent des normes pour les cartes réseau, les composants servant à créer des réseaux à base de paires torsadées ou de câbles coaxiaux.
Les deux couches du modèle OSI, la couche physique et la couche liaison définissent la façon dont plusieurs ordinateurs peuvent utiliser simultanément le réseau sans interférer les uns avec les autres.
Le comité 802 a pensé qu'il fallait définir plus en détail la couche liaison. Il a donc divisé cette couche en deux sous - couches : LLC et MAC.
La sous - couche LLC - logical ink control - gère les communications des données et définit l'utilisation d'interfaces logiques appelées SAP - services access point - les ordinateurs peuvent utiliser les SAP pour transférer des informations de la sous - couche LLC vers les couches supérieures du modèle OSI.
La sous - couche MAC se trouve juste au dessous de la sous - couche LLC et permet aux cartes réseau de l'ordinateur d'accéder simultanément à la couche physique. Elle communique directement avec la carte réseau, et elle est responsable du transfert sans erreur des données entre les ordinateurs.
Un pilote est un logiciel qui permet à un ordinateur de fonctionner avec un certain périphérique. Même si un périphérique est installé sur un ordinateur, le système d'exploitation ne peut pas communiquer avec ce périphérique, tant que le pilote correspondant n'a pas été installé et configuré. C'est le pilote qui indique à l'OS comment gérer le périphérique, afin que ce dernier fonctionne comme il est supposé le faire.
Il existe des pilotes pour presque tous les types de périphériques : claviers, contrôleurs de disques, cd-rom, cartes réseau....
Les pilotes réseau assurent la communication entre une carte réseau et le redirecteur de votre ordinateur. Le redirecteur est la partie logicielle réseau qui accepte les requêtes d'entrées - sorties concernant les fichiers distants, puis les envoie ( redirige ) sur le réseau vers un autre ordinateur.
Les pilotes de la carte réseau résident au niveau de la sous - couche MAC de la couche liaison du modèle OSI. La sous - couche MAC est chargé de fournir à la carte réseau de l'ordinateur des accès partagés à la couche physique.
NDIS est une norme qui définit une interface de communication entre la sous - couche MAC et les pilotes de protocoles. En autorisant l'utilisation simultanée de plusieurs protocoles et pilotes, NDIS apporte un environnement de communication très souple. Les pilotes de protocoles passent par NDIS pour communiquer avec les cartes réseau. L'avantage de NDIS est qu'elle fait du multiplexage de protocoles, ce qui permet d'utiliser simultanément plusieurs piles de protocoles. NDIS décrit trois types de logiciels réseaux.
Pile de protocole : fournit les communications réseaux. Une pile assemble et désassemble les paquets transmis sur le réseau.
Pilote de carte : contrôle l'interface matérielle entre l'ordinateur et le réseau. Fonctionne au niveau de la sous - couche MAC, et transfère les paquets entre la pile de protocoles et la carte.
Gestionnaire de protocole : contrôle les activités entre la pile de protocoles et la couche MAC.
ODI est une spécifications adoptée par NOVELL et APPLE en vue de simplifier l'écriture de pilotes pour leurs systèmes d'exploitation réseau. ODI joue le même rôle que NDIS et permet la gestion de plusieurs protocoles sur une même carte réseau.